Je ne cache pas à quel point j'aime travailler avec la norme SEND. J'aime beaucoup le temps que je consacre au CDISC pour contribuer à l'élaboration de la norme et le temps que je passe à aider à développer des solutions qui permettent aux organisations de créer et d'utiliser des ensembles de données SEND. Cette année marque le dixième anniversaire de mon travail sur SEND. En 2012, j'ai assisté à ma première conférence du CDISC et j'ai parlé dans ce blog de l'étrangeté de cette expérience.
Avant cette rencontre, je n'aurais jamais cru que je consacrerais le reste de ma carrière au monde des normes de données. "Normes de données", même l'expression elle-même semble terne et ennuyeuse. Pourrait-il y avoir quelque chose de moins créatif, de moins inspirant que "normes de données" ? Pourtant, pour une raison ou une autre, je n'aime rien de plus que de débattre de la meilleure façon de normaliser la représentation des données non cliniques.
Si l'on n'a pas vu de ses propres yeux deux personnes défendre avec passion des opinions opposées sur la SEND, il est difficile d'imaginer que quelqu'un puisse s'énerver à ce point, mais ces débats ont lieu tout le temps. Et je les adore.
Et je ne suis pas le seul. De nombreuses organisations de notre secteur comptent des personnes qui, comme moi, se soucient profondément de SEND. Ils veulent que leur organisation crée des ensembles de données de la meilleure qualité possible, afin de fournir à la FDA les données les plus propres et les plus claires, de sorte que l'examinateur puisse se concentrer sur l'évaluation de la sécurité et ne perde pas de temps à se débattre avec des données mal rendues. Nous considérons que SEND est essentiel pour contribuer à la mise au point de produits plus rapides et plus sûrs, et c'est quelque chose qui concerne tout le monde.
Je sais que beaucoup de ceux qui lisent mon blog sont également obsédés par SEND. Il est bon de savoir que nous sommes entre amis.
Je sais également que de nombreux lecteurs ne sont qu'en marge du SEND. Ceux qui s'engagent à contrecœur dans la norme simplement parce qu'ils ne peuvent plus y échapper. Ils ne partagent pas la passion ou l'obsession. Il est compréhensible qu'ils s'intéressent à d'autres domaines et que le SEND ne soit qu'un fardeau supplémentaire.
Chaque organisation a besoin d'un obsédé de SEND. Il peut s'agir de son propre "nerd" SEND ou d'un partenaire qui peut s'occuper de tous ces "trucs SEND" à sa place. Ils en ont besoin pour que tous les autres puissent se rassurer en sachant qu'il y a au moins une personne qui s'occupe de tout cela. Se préoccuper des ensembles de données SEND pour que les autres n'aient pas à le faire. S'assurer que la prochaine date de réglementation imminente sera respectée. Ils examinent chaque mise à jour du guide de conformité technique de la FDA et s'assurent que leur organisation reste conforme.
Donc, oui, quand il s'agit de SEND, il y a des obsessionnels, mais ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde. Heureusement, nous sommes suffisamment nombreux à aimer ce genre de choses pour que tous les autres puissent être assurés que quelqu'un, quelque part, s'en occupe.
Jusqu'à la prochaine fois,
Marc


